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samedi 17 septembre 2022 à 12h

Manifestation nationale pour les Jardins joyeux, contre l'artificialisation des terres

MANIFESTATION NATIONALE POUR LES JARDINS JOYEUX ET CONTRE L'ARTIFICIALISATION DES TERRES.

Ce mois de juillet nous avons vu les arbres des Jardins Joyeux être décimés et la nature rasée. Mais l'opération de Sedelka pour nous intimider n'a fait que renforcer notre détermination. Notre envie de nous battre n'a jamais été aussi forte, nous vous invitons à unir vos forces aux nôtres le 17 septembre, à l'occasion de la journée de discussion sur l'écologie à Rouen, et afficher notre volonté de gagner cette bataille.

L'îlot de fraîcheur, havre de biodiversité où une nature abondante avait repris ses droits a été détruit. Les espèces qui y résidaient avec. Mais la force du vivant c'est de revenir, de s'imposer. Cette destruction n'est pas fatalité tant que le terrain n'est pas bétonné. Il est encore temps pour nous de sauver cet espace, de lui rendre sa beauté, ses insectes, ses oiseaux, ses fleurs et toute la vie qui l'animait.

Au moment où nous écrivons cet appel, la situation des Jardins Joyeux est encore incertaine : rachat de l'ensemble des 8000m2 du site - bâti et jardins confondus - par un repreneur qui nous rétrocéderait les jardins et conserverait le bâti ? Récupération de la partie jardin uniquement ? Des précisions devraient arriver cet été.

Quoi qu'il arrive, nous serons présents en septembre pour lutter si nécessaire ou fêter la victoire si elle a été obtenue. Nous affirmerons notre opposition à l'artificialisation inutile des terres, dans le cadre de projets immobiliers, autoroutiers, commerciaux, olympiques ou autres.

Car notre combat est dirigé contre Sedelka et son projet et pour tout ce qu'ils représentent : la soif avide du gain chez les acteurs du logement et de l'urbanisme. Des promoteurs avares aux architectes conciliants sans oublier les responsables publics rétrogrades qui commanditent de tels projets.

Notre combat s'oppose à la défiguration d'un quartier. Aux 110 places de parkings créées dans le quartier Saint-Nicaise où l'air circule peu. À la destruction de l'un des derniers espaces verts dans ce quartier en pleine construction. À la disparition d'un terrain d'absorption des eaux des pluies, qui deviennent plus intenses et meurtrières à mesure que la catastrophe climatique s'intensifie.

Notre combat défend un mode de vie riche. Où les corps s'engagent dans des espaces partagés plutôt qu'ils ne se croisent dans des halls d'immeubles moribonds. Où les êtres s'entraident plutôt qu'ils ne se méfient. Où la nature est laissée libre plutôt que contrôlée et écrasée. Où les fruits qu'elle nous donne sont recueillis pour tous plutôt que privatisés au bénéfice de quelques uns. Où les vieilles pierres sont réhabilitées durablement plutôt que détruites pour être remplacées par du neuf friable. Pour ce modèle, nous nous sommes battus bec et ongles, et pour ce modèle nous continuerons à nous battre.

Notre colère n'a d'égal que leur mépris. Notre rage est infinie. Nous gagnerons ce combat.