thème : société
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mardi 26 mars 2013 à 18h

Un toit pour toutes et tous

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS

Personne ne doit dormir dans la rue! Exigeons ensemble la création immédiate de places d'hébergement répondant aux besoins de toutes les populations sans abri et la mise en place d'accompagnement social adéquate.

Rassemblement Place Saint Sever* *le mardi 26 mars à 18 h

Budgets sociaux sinistrés:

foyer de la Maladrerie fermé : à la trappe, 32 familles dont 53 enfants sur la liste d'attente ;
- foyer de l'Abbé Bazire : 40 lits supprimés ;
- le 115 saturé : 50 à 70 personnes dont des familles avec bébé à la rue chaque soir à Rouen.
Occupation de la Maladrerie:`
- Pour dénoncer ces choix politiques et budgétaires, le collectif 76 des salariés du social et médico-social (et des soutiens) occupe ce foyer fermé par l'ONM (Oeuvre Normande des Mères) depuis le 15 juin 2012 avec des familles inscrites sur les listes d'attente du 115. - Le Tribunal d'Instance a rendu son délibéré le 24 octobre : Les occupants de la Maladrerie peuvent rester dans ce bâtiment jusqu'au 7 mai 2013. La juge donne un délai aux occupants avant l'expulsion, qui correspond à la fin de la trêve hivernale. C'est une victoire dans la reconnaissance de la nécessité des familles à être hébergée, à contrario de la préfecture, qui les laisse sans solutions. C'est un aveu d'echec des missions de l'Etat. Cependant, nos intentions ne sont pas de se substituer aux pouvoirs publics : depuis le 15 juin, nous faisons fonctionner un centre d'hébergement qui a fermé, l'État a ainsi économisé à peu près 300 000* *euros. Qu'adviendra-t- il des familles hébergées à la Maladrerie ? Qu'en est-il pour toutes les familles à la rue ? Nous restons et resterons mobilisés jusqu'à ce que des solutions concrètes soient apportées et aux familles, et dans les structures dans lesquelles nous travaillons

La réponse des institutions:

- A la Direction Départementale de la Cohésion Sociale *: le directeur a reconnu le bienfondé des demandes d'hébergement, et aussi l'insuffisance des capacités d'accueil.

- Au Conseil Général: *« L'hébergement d'urgence est de la compétence de l'Etat, donc nous ne sommes pas concernés. Dans certains cas, c'est bien de notre compétence, mais nos structures sont saturées, et nous n'avons plus de place à proposer. »

`- A la Préfecture *: le Préfet refuse de nous recevoir au motif de cette occupation illégale, alors que tous les jours, ce dernier, en n'assurant pas l'hébergement des personnes à la rue bafoue la loi de mars 2007 et le Code de l'Action Sociale et des Familles ( livres III - titre IV ).

Des choix politiques et budgétaires insupportables / Des adultes, des enfants, des bébés à la rue / Un préfet hors-la-loi **Tous ensemble, contre ces pratiques illégales !

Les soutiens à l'occupation *: DAL, RESF, SUD Santé Sociaux, SUD CT76, SUD Justice 76, SUD PTT 76, CFDT ONM, CGT Apave, CDLF, LDH Rouen, Collectif des Sans Papiers de Rouen, NPA, FA, AL, EELV 76, PCF Rouen, GU, FASE, CNT, GPS Toulouse, Jeudi noir. * * *Pour nous contacter **06-49-72-00-94 - **salariesdusocial.rouen@gmail - ** http://salariesdusocial.over-blog.com*