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mardi 11 septembre 2012 à 18h

Rassemblement pour les 18 mois de Fukushima

11 septembre 2012
18 mois après l'accident de Fukushima, les nucléocrates tentent de camoufler l'horreur, les Japonais vivent l'enfer et la radioactivité s'étend sur le globe.

Avec le temps, puisqu'on n'en parle presque plus, on pourrait penser que la crise nucléaire est terminée. Oui, la crise spectaculaire, avec ses explosions, ses émanations gigantesques, ses déplacements de population, est terminée. Mais la crise nucléaire est maintenant permanente au Japon. Pour les évacués qui ne peuvent pas rentrer chez eux, pour les évacués à qui les autorités demandent de rentrer chez eux alors que c'est encore contaminé, pour les familles séparées, pour les enfants qui ne peuvent plus jouer dehors parce qu'ils savent que c'est dangereux, pour les personnes dont on a repéré des nodules dans la thyroïde, pour les parents qui doivent surveiller quotidiennement la nourriture de leur famille, pour les milliers d'ouvriers qui travaillent dans l'ex-centrale de Fukushima Daiichi, pour les personnes recrutées pour décontaminer les zones interdites, pour les personnes contaminées, pour ces centaines de milliers de Japonais qui manifestent régulièrement pour sortir du nucléaire, la crise n'est pas terminée.

Difficile de faire une synthèse. Car cette catastrophe n'aura sans doute pas de fin.


"Avec les bombes lâchées sur Fukushima et Nagasaki
et les essais nucléaires atmosphériques passés, le
volume total de matériel radioactif relâché était connu.
Nous ne savons toujours pas combien de matière
radioactive a été relâchée dans le cas de la catastrophe
de Fukushima. Le combustible nucléaire qui dépassait
de loin les bombes nucléaires en terme de qualité et
de quantité est toujours présent dans des conditions
précaires et il n'est toujours pas connu si il sera
possible de retirer les barres de combustible en toute
sécurité dans le futur. Alors que les quantités de
matériel radioactif rejeté dans l'atmosphère doivent
être moins importante que lors de la catastrophe, les
réacteurs continuent toujours à rejeter ces matières
radioactives. "

extrait de
Ne sous-estimez pas la gravité de la crise nucléaire de Fukushima : entretrien avec Inge Schmitz-Feuerhake

Ne nous laissons pas endormir par de fausses annonces de "gestion" de la catastrophe, nous ne pouvons pas faire confiance à ceux-là même qui l'ont provoquée.
Et si nous recouvrions enfin prise sur nos vies ?
Rassemblons-nous, organisons-nous !

Rendez-vous le mardi 11 septembre à partir de 18h devant le palais de justice
lectures de textes, point info, discussions improvisées, messages en banderole. Venez nombreux.ses !